solidaire

Un centre social dédié au sport et au corps à l'Isle d'Abeau
projet de diplôme 2013

* Un espace fermé, un refuge, un cocon...
* mais aussi un espace qui s’ouvre sur l’extérieur, qui invite, qui s’offre.

* Ouvrir le bâtiment et conserver les limites de l’existant



Le besoin des autres permet s’ouvrir, s’ouvrir pour prendre confiance, prendre confiance pour s’exprimer à nouveau.

Équilibre / Fluidité / Légèreté / Mouvement / Révélation des formes / Déformation / Structure Rythme / Relâchement / Instabilité mais tension pour créer de l’équilibre.

Créer des espaces qui se soutiennent, solidaires

Angélique MOLLARD
étudiante DSAA2

Cultur'halles

Réhabilitation des anciennes Halles municipales de Toulon
projet de diplôme 2013

Toulon est une ville méditerranéenne qui rassemble de nombreuses cultures différentes...
* chaque culture s'offre, se dévoile pour que les autres la comprennent...
* les cultures vont pouvoir s’enrichir mutuellement en échangeant, en partageant...
* pour enfin se lier et vivre ensemble...



* attirer, "absorber" les différentes cultures présentes à Toulon pour un mélange harmonieux
* dans les Halles, les cultures se superposeront et elles pourront se reposer les unes sur les autres.
* tissage de matériaux, métissage... ensemble, les deux matériaux créent une nouvelle identité
* liaison et dépendance, transformation et mélange...


Marina FRONT
étudiante DSAA2

galerie

Comment une galerie d'art peut-elle investir un espace commercial ? 
conception d'un nouveau genre de galerie d'art abordable
projet de diplôme 2013


Traduire un espace commercial par le choix d’un matériau  

 Symboliser les flux des usagers pour comprendre les nœuds/points clés à investir

Questionner le rôle de la galerie marchande : passage à l’écart ou en connexion avec les espaces de consommation ?

Révéler la banalité du centre commercial : le rendre inattendu ? le perturber ? le faire rêver ? 

Lise OUVRARD
étudiante DSAA2

" entre d'eux "

Générer un nouvel habitat alternatif et intergénérationnel
projet de diplôme 2013
expérimentations / maquettes-schèmes


La génération dans l'espace, ou comment va pouvoir s'installer la vie dans une enveloppe architecturale délaissée et abandonnée.

La matière vient peupler, animer, rythmer l'espace. Une sorte de développement interne né d'un élan vital, d'une énergie vivante et créatrice.

La matière interroge, surprend par sa couleur, son ampleur. Elle se déploie, joue avec les limites et les coupures spatiales, les ombres et les lumières. Elle forme des réseau, des carrefours, comme une artère commune qui viendrait parcourir et desservir des espaces. 
Elle vient créer du lien, unifier, ponctuer …

Clémence ROTUREAU
étudiante DSAA2

"matière" à...

Matière à manipuler / perturber / transformer / travailler / mouler / moduler 
expérimentations autour du projet de diplôme 2013
un musée-laboratoire autour de la Soie à Tours...

D'un acte inattendu peut résulter une évidence. 
Une évidence dont on n'arrive pas encore à parler, dont on ne sait pas pourquoi elle est légitime, mais dont on a l'intuition qu'elle parle du projet. C'est ça aussi qui est intéressant, ce sont les hasards, les accidents qui naissent d'un exercice demandé peuvent générer du projet. 

Ces rencontres entre des mains, des cheveux, un pinceau, des aiguilles ou de la pâte à modeler communiquent différents principes comme par exemple la greffe douce ou brutale de deux entités l'une par rapport à l'autre.





Camille GILLOT
étudiante DSAA2

WHO'S WHO

MAIS QU’EST-CE DONC QUE L’ARCHITECTURE D’INTERIEUR ? 
QUI EST LE DESIGNER ?
L’ARCHITECTE EST-IL SCÉNOGRAPHE ? 

À QUI APPARTIENT LE PAYSAGE ? WHO’S WHO ?...
en dehors des notions de popularité, il s’agit de définir les rôles de chacun… 
du général au particulier, de l’objectif au subjectif, de l’écrit au schématique…
 

3 équipes incarnent respectivement le rôle de l’architecte / l’architecte d’intérieur / le designer 

jeu de rôles par équipe de 4 :
Chloé B. / Héléna B. / Stéphanie L. / Céline D. seront les architectes
Pauline P. / Alexandre C. / Vanessa J. / Fanny R. seront les architectes d’intérieurs
Dylan B. / Magali L. / Chloé M. / Morgan M. seront les designers


les architectes - dispositif scénographique : une émission thématique sur l'architecture avec pour invités des acteurs divers du projet du Mémorial contre l'esclavage de Nantes (l'artiste concepteur, l'architecte maitre d’œuvre, l'élue politique, la journaliste passionnée d'architecture...)

les architectes d'intérieur - dispositif scénographique : deux conversations entre étudiants / un étudiant en DSAA et un étudiant du même lycée en électrotechnique / un étudiant en DSAA et un étudiant en Ecole d'Architecture... un dialogue libre et ouvert sur la vision des formations et des métiers.

les designers - dispositif scénographique : "rencontre du troisième type" / 4 designers de renommées internationales et d'époques différentes se rencontrent et débattent sur la définition du design. Nous assistons à la séance de travail en vue d'une future publication entre Ross LOVEGROVE, les frères BOUROULLEC, Enzo MARI et Raymond LOEWY ;)

magali CHADUIRON
et les étudiants de DSAA1

le "pied" de l'Erdre

" entre des qualités naturelles à révéler et une urbanité délaissée
projet de diplôme 2013

* Décrypter les qualités naturelles du site et les intégrer dans une conception architecturale et paysagère.

* L'eau : entre transparence et opacité, le trouble et le texturé.
 

* Utiliser ce qui est présent. Utiliser le reflet. Un reflet qui se précise et qui s’évapore dans l’eau.
 

* Travailler sur les niveaux d’opacité, des épaisseur perméables qui lient bâti et eau et s'y propagent progressivement.
 

* Permettre aux futurs utilisateurs d'être sur l'eau et non seulement à côté.

* En travaillant sur le mimétisme de la matière, comment générer de nouveaux espaces « transparents » ?



Aurélie LE BARZE
étudiante DSAA2

réflexion collective

"Jeudi 22 novembre, sur l'ensemble de ses heures de cours, Magali Chaduiron m'invite à participer à des rencontres individuelles avec les étudiant(e)s du DSAA2.
Nous avions inventé et préparé cette journée lors d'une discussion informelle, en déjeunant, la semaine précédente. C'est l'analyse d'un constat — celui de la nécessité d'une dynamisation créative autour du dossier de diplôme —, qui nous a fait penser à ce moment et à cette méthode ponctuelle de travail.

Un e-mail est envoyé aux étudiant(e)s :

objet : formuler les premières grandes intentions formelles et conceptuelles du projet.
Marc, l'invité de marque ! ;)
Vous nous invitez à votre table... pour 40 mn de production à 3 têtes et 6 mains.
Vous préparez donc une nappe (support d'inscription, support de nos réflexions partagées) sur laquelle vous aurez sélectionné et disposé quelques éléments signifiants (photos, maquettes, plans...couleur(s), matière(s), texture(s)...) et inducteurs pour engager la réflexion collective.

Pour intervenir, en compagnie de Magali Chaduiron, dans ce cadre qui promet des échanges intensifs, je m'appuie sur mon expérience d'enseignant en BTS graphisme qui m'a souvent fait utiliser de tels moments et ma recherche constante pour mettre en place des rythmes variés dans la relation enseignant/enseigné pour soutenir les méthodes créatives.

Le résultat de cette journée s'avère moins créatif que prévu, au sens où il ne s'est pas encore agit d'inventer vraiment des solutions concrètes à des problèmes bien formulés. Par contre, nous avons pu, dans ce trio de travail, faire émerger des pistes de réflexions adaptées aux contextes et aux ambitions des projets.

Deux exemples :

• Dans un projet qui met en scène et organise de multiples activités dans un bâtiment, nous avons réussi à soulever les questions de profondeur de champ, de translucidité, de la relation cloisonnement/échange, de la double-face des séparations physiques des espaces...
Ces réflexions se sont appuyées sur un travail de recherche précédent initié par Magali Chaduiron, la "maquette schème", dont "les vertus ne sont pas tant de représenter les formes possibles du projet d'architecture que d'en présenter des schèmes d'interprétation selon des modalité à la fois intuitives et intellectuelles." Dans le projet qui nous intéresse ici, la maquette schème reposait sur l'utilisation de peau d'orange.

• Dans un autre projet qui imagine la création de bornes dans l'espace public de la ville de Nantes, nous avons réussi à mettre en évidence la nécessité de décontextualiser la création et de penser une typologie, un système d'objets (bornes, corners, boites) indépendamment du territoire nanto-nantais.

Après 8 entretiens et autant d'heures, la vivacité dont nous avons essayé de faire preuve dans cet exercice de formulation visuelle à trois s'est révélée — très — positive dans le sens où nous avons agit, comme enseignants, en tant que partenaires de travail dans le cadre de la recherche autour des idées.
"
Marc VAYER
enseignant DSAA

château rouge

Générateur de musiques actuelles 
projet de diplôme 2013


"Transformer un château traditionnel, figé, calme…en un lieu sonore, vibrant et effervescent, voici le pari que je me suis lancé cette année.  
Pour en parler, quoi de mieux que ses mains ? Même si ce n’est pas chose facile, elles permettent de traduire des engagements de projet en toute simplicité.

L’une de mes mains montre un élément fort, surexposé, faisant de l’ombre à ce qu’il se passe derrière. Puis une autre main arrive. La rencontre se fait, elle parvient à capter la lumière à son tour. Puis les deux entités se mêlent, partagent leur lumière et se mettent à bouger, déformant ainsi le caractère rigide de la première main.

Encore deux mains, immobiles. Puis tout à coup l’une d’entre elles va se mettre à trembler, vibrer, s’agiter. Un contraste s’opère entre des espaces animés ou calmes,  silencieux ou bruyants, lumineux ou sombres, transparents ou opaques… On peut en dire des choses avec ses mains… "


laure PHILIPPE
étudiante DSAA2

FRAC Rennes

" Entre territoire vécu et espace à investir, les « prairies » semblent être des espaces nus sur lesquelles l’homme vient poser sa trace et marquer sa présence. Le Biennale d’art contemporain de Rennes investie la ville afin de mettre à jour cette thématique, au travers d’œuvres diverses.
Il est surprenant de se rendre, en premier lieu au Newway Mabilais. Cette architecture des années 60 abritait il y a encore quelques temps les bureaux de France Telecom ; elle se transforme aujourd’hui en lieu d’expositions. Le spectateur parcourt l’édifice vitré comme s’il intervenait sur un chantier. Il se trouve à l’intérieur du bâtiment encore en travaux, avec une vue privilégiée sur les travaux extérieurs. Les œuvres de la Biennale viennent se glisser dans ce moment transitoire de l’architecture pour révéler un lieu. Le cheminement dans la Biennale peut se poursuivre dans un tout autre environnement, laissant ancré ce bâtiment brut en chantier, pour découvrir, à l’autre bout de la ville, l’imposante architecture du FRAC. Odile Decq, en créant ce lieu, parle d’ « un lieu d’art contemporain traité comme une expérience de sensations ». Il est un grand volume cubique qui s’élève dans une prairie verte au Nord de Rennes. Le spectateur est comme aspiré au sein de cette architecture pour y découvrir, à l’intérieur, une grande fente rouge, un découpage immense animant tout le volume vertical. Des rampes d’accès ou de larges marchent mènent progressivement aux salles d’exposition, initiant une forme de « promenade architecturale » comme l’on pourrait en trouver dans les bâtiments de Rem Khoolas (ou Le Corbusier).
"
Le FRAC de Rennes par Odile Decq

"Le grand chocolat" Katinka Bock au Newway Mabilais

Pauline PUERTA
étudiante DSAA1

vitamines et connexions

LA MAISON AU CUBE
réhabilitation du centre culturel de Melun
projet de diplôme en cours...
Anaïs LEPRAT

EXPLORATIONS / langue des signes et maquettes-schèmes






C'est une maison rose…

« Quand un pavillon met sa doudoune »
Colombes (Hauts de Seine) 

Un petit pavillon d'après guerre s'est vu revêtir sa tenue d'hiver. Les propriétaires ne pouvaient obtenir l'autorisation d'agrandir leur maison qu'à une condition : améliorer sa «performance thermique». Après avoir étudié les grands classiques de l'isolation, Christelle Chalumeaux, l'architecte s'est tournée vers la solution de l'isolation par l'extérieur. Pour le moment tout allait bien … Mais je vous laisse imaginer les hurlements des élus suite à la déposition du permis de construire ! Et encore, c'est le bleu qui était proposé… Celui-ci sera finalement jugé trop balnéaire… Au bout de quelques heures de négociation, le permis aura été accepté, mais avec une réserve : changer la couleur ! Et voilà, le rose est arrivé ! Christelle Chalumeaux imaginant ce revêtement comme la peau du corps ! Une mousse polyuréthane vient épouser comme un gant tous les détails de l'extérieur de la maison, allant du bas de la façade jusqu'à la cheminée tout en laissant deviner la silhouette du petit pavillon. Ainsi est donc née la maison guimauve, formidable témoin de la rencontre entre performances énergétiques et folie architecturale.


 Clémence ROTUREAU
étudiante DSAA2

joint urbain

Tout espace peut être un terrain architectural. 
http://www.dezeen.com/2012/10/31/worlds-narrowest-house-by-jakub-szczesny/ 


En construisant la maison la plus étroite du monde (122 cm au plus large), l'architecte polonais Jakub Szczesny nous montre que même un espace, aussi contraint soit il, peut être penser de manière fonctionnelle. La maison Keret est ici un foyer temporaire pour les écrivains voyageurs, forcément, il vaut mieux être un ermite qui aime passer du temps seul pour être l'usager d'une telle architecture. 

 

Tout ça pour dire que, hors le fait que je trouve ce projet génial, il soulève aussi des problématiques très intéressantes. Comment traiter ces espaces qui d'apparence n'en sont pas ? Tous ces "délaissés" urbains sont matière à réflexion. En fait-on un usage, un événement, une rêverie ? Ce projet est un exemple parmi l'éventail de problématique possible pour un diplôme. Avis à vous futurs deuxième année ! 


 Camille GILLOT
étudiante DSAA2